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INFO IMMO

Acheteurs ou vendeurs, qui a la main ?

Les vendeurs seraient encore les maîtres de la négociation, selon une étude du réseau Guy Hoquet l'Immobilier. En janvier, les prix dans les agences du réseau se sont négociés en baisse de 4,61 % en moyenne, soit quasiment comme en janvier 2022 (- 4,74 %). Les prix ne sont donc actuellement pas bradés. Ils seraient même en hausse de 3,5 % à l'échelle nationale selon le baromètre maison, avec toutefois plusieurs régions où ils baissent (Auvergne-Rhône-Alpes, Île-de-France, Nouvelle Aquitaine et Paca). Même constat pour le porte-parole des notaires du Grand Paris qui dit ne pas ressentir de baisse significative, mais une phase d'entre-deux. Selon la même étude, ce sont les maisons qui se négocient le plus à - 5,31 %, contre - 3,98 % pour les appartements. Dans ce contexte, ce sont les vendeurs qui restent en position de force. Tout le monde s'observe, et les acheteurs ont tendance à attendre, quitte à repousser leur projet en attendant des jours meilleurs et des prix en baisse. La situation pourrait d'ailleurs s'inverser dans les prochains mois avec notamment l'arrivée sur le marché de nouvelles passoires thermiques. La diminution du nombre d'acheteurs, en lien avec les difficultés croissantes d'accès au crédit, pourrait également forcer les vendeurs à baisser leur prix pour réussir à vendre

Le taux d'usure augmenté depuis le 1er février

Pour tenter de coller au mieux à la hausse des taux d'intérêt, la Banque de France a décidé de réévaluer le taux d'usure tous les mois (au lieu de tous les 3 mois), et ce pendant 6 mois. Le taux d'usure est donc passé le 1er février de 3,57 % sur 20 ans et plus, à 3,79 %. Ce relèvement mensuel devrait permettre aux banques d'être moins en décalage entre les taux prêtés et leurs propres frais qui augmentent chaque mois, et ainsi les rendre plus souples dans la délivrance des crédits. Ceci, couplé à la baisse des prix dans la plupart des villes, devrait permettre à certains nombre d'emprunteurs trop justes jusqu'ici pour emprunter, d'accéder à un financement.

1,80 m, ça ne passe pas

En France, la hauteur sous plafond requise pour louer un bien est de 2,20 m. Mais un projet de décret actuellement en cours d'étude a créé la polémique. Il y est question d'autoriser, sous certaines conditions, la location de logements avec une hauteur sous plafond d'1,80 m. La formule a fait bondir le directeur des études de la Fondation Abbé Pierre, qui considère qu'une large partie de la population ne pourrait s'y tenir debout (faisant référence à la taille moyenne des hommes en France de 1,76 m). La mesure pourrait selon lui permettre de louer des chambres de bonnes, des habitats dans des corons, des souplex et des combles ou caves. Le décret visait à l'origine à unifier les quelques 70 réglements existants au niveau national dans l'optique de renforcer cette norme sanitaire, d’hygiène et de salubrité des logements. Le couac embarrasse le gouvernement, et une source proche du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, dont dépend le logement souligne que « les règles relatives à la décence d’un logement ne sont aucunement modifiées, le décret de 2002 reste inchangé en fixant soit une hauteur sous plafond minimum de 2,20 m soit un volume habitable minimum à respecter ». Une nouvelle copie du projet de décret va être rendue rapidement.

Emprunter quand on est retraité

Peut-on encore emprunter à plus de 50 ou même 60 ans ? Un courtier s'est posé la question dans une étude et constate que seuls 10 % des emprunteurs passés par lui en 2022 avaient plus de 50 ans. C'était 12 % en 2020, et 17 % en 2019. Ce recul serait du au durcissement des conditions d'octroi de crédit, et en particulier du taux d'usure, qui pénalise particulièrement, selon lui, les plus âgés en raison du taux d'assurance qui leur est demandé. Les seniors empruntent aussi sur des durées plus courtes, ce qui augmente le poids de l'assurance. Seuls 3 % des emprunteurs sont des retraités de plus de 60 ans. L'étude a calculé la capacité d'emprunt sur 15 ans avec une retraite moyenne de 1400 € nets au taux de 2,7 % et 10 % d'apport. Un retraité peut ainsi emprunter 68 318 €, soit 8 490 € de moins qu'il y a un an. Il peut s'offrir 6,5 m² à Paris, 13 m² à Aix et Lyon, 15 m² à Bordeaux, 35 m² au Havre, et 49,5 m² à Saint-Étienne.

Crédits : des taux en hausse et une production en berne

Le taux moyen accordé par les banques, toutes durées confondues en janvier était de 2,20 % selon la Banque de France (bien loin des 1,12 % de janvier 2022). L’Observatoire Crédit logement/CSA avance lui un taux moyen de 2,59 % en janvier 2023, avec une méthode de calcul différente. En 2022, les taux n'ont cessé de grimper car les banques ont emprunté plus cher, et ont répercuté ces hausses sur les taux des prêts qu'elles accordent aux particuliers. Et la hausse n'est pas près de s'arrêter dans les mois qui viennent. La production de crédit suit une trajectoire inverse. En janvier, la Banque de France estime à 13 milliards environ les nouveaux prêts accordés (contre 14 milliards en décembre), à comparer aux 18,8 milliards et 18,1 milliards mensuels moyens de 2023 et 2022, deux années records. Toutefois, le crédit en France reste plus abondant et moins cher qu'ailleurs en Europe, en partie grâce à la mensualisation temporaire du taux d'usure.

Source SuperImmo.com

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