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  • INFO IMMO

    Baisse des prix généralisée en France

    Les prémices du printemps ne sont pas cette année synonyme de reprise pour le marché immobilier. Les prix baissent partout en France. Seules quelques villes échappent à la règle, comme Nice avec une très légère hausse en mars (+ 0,7 % à 5 078 €/m2), Mulhouse (+ 2 %) ou Tours (+ 3,5 %). Comme partout cependant, les délais de vente y ont rallongés, entre 3 semaines et 1 mois. En 3 mois, les prix ont baissé de 3,6 % à Caen et Toulon, de 3,5 % à Lyon, de 3,2 % à Nantes, de 2,4 % à Aix-en-Provence ou encore de 1,8 % à Montpellier. À Paris, pionnière de la baisse des prix, cette dernière s'établit à 1,2 % sur 3 mois. Le pouvoir d'achat des ménages étant contraint par les taux de crédit, les prix baissent et les négociations vont bon train.

    Acheter ou attendre ?

    Le marché immobilier ralentit et les prix baissent, on l'a vu. Le nombre de transactions recule lui aussi. Après 2 années record à plus de 1 millions, 2023 pourrait se situer sous la barre des 900 000 transactions. Dans ce contexte, les acheteurs recommencent à négocier et obtiennent des baisses de prix. Les prix des logements étiquetés E, F et G (qui sont progressivement interdits à la location) pourraient baisser, car les acheteurs reculent devant les travaux à effectuer et s'en détournent. Il pourrait donc apparaître urgent d'attendre encore, sauf que les taux, eux, n'en finissent pas de monter, et la baisse des prix est loin de compenser leur hausse. De plus le moment est rarement idéal pour acheter mais on peut regretter de ne pas l'avoir fait 5 ou 10 ans plus tôt. On peut envisager de cibler une ville où les prix baissent, et/où un logement étiqueté F ou G, qui offrira une plus grande marge de négociation (jusqu'à 15 %).

    Le logement neuf s'enfonce dans la crise

    2022 plus mauvaise que 2020, c'est le douloureux constat que font les promoteurs. Entre 2021 et 2022, les ventes de logements neufs ont reculé de 19,3 %. Les permis de construire délivrés sont en légère hausse (+ 3,1 %), en partie liée à l'entrée en vigueur de la RE 2020 en 2022. Les mises en vente reculent, elles, à 98 081 contre 106 116 en 2021. Le logement abordable devient une chimère en Île-de-France, où le m2 atteint la somme record de 5727 €, s'alarme le directeur de la FPI d'Île-de-France. Autre point nouveau qui inquiète, l'envolée des désistements qui atteignent des records. Après signature du contrat de réservation, les clients se rétractent à hauteur de 50 % (contre 27 % en 2022 et 13 % lorsque l'inflation était inférieure à 2 %). Après la signature, ils prennent peur et se disent que le moment n'est pas bon. Les promoteurs sont coincés car avec la hausse des taux qui empêche les acheteurs, ils ne peuvent pas augmenter les prix de vente. Et dans le même temps, les prix du foncier et des matériaux ne baissent pas.

    Source : Superimmo.com

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  • Baromètre national des taux en crédits immobilier – Mars 2023

    credit-immobilier-baisse-taux-de-credit-mai-2018.jpgL’analyse du mois 

    En ce mois de mars 2023, la fraicheur hivernale revient alors que les taux de crédits immobiliers grimpent aussi bien sur les primo accédants que les bons profils ! Au niveau national, les futurs emprunteurs vont pouvoir emprunter à partir de 2,20 % sur 10 ans jusqu'à 3,00 % sur 25 ans.Pour les primo-accédants avec un bon profil, une augmentation de taux de 0,16 % sur 15 ans, de 0,14 % sur 20 ans et de 0,20 % sur 25 ans.Pour les profils excellents (hors primo-accédants), une augmentation de taux de 0,18 % sur 10, de 0,24 % sur 15 ans, de 0,24 % sur 20 ans et de 0,29 % sur 25 ans.Le mois de mars commence sur la même tendance que février où les banques ont du mal a financer une grande partie des projets immobiliers des Français et se concentrent sur les profils ayant de l'épargne et des revenus intéressants pour de futurs placements.A la base les banques souhaitaient des profils ayant :

    • un apport personnel représentant 10% à 20% du montant de l’opération
    • un niveau de revenu élevé qui permet de ne pas être au niveau des 33 ou 35 % d'endettement
    • une épargne intéressante et continue pour placement.

    Maintenant ce qui prime est la rentabilité du client ! Le taux d'usure est fixé à 4% pour les crédits immobiliers sur une durée de 20 ans et plus donc si les taux n'augmentent pas en ce mois de printemps, un plus grand nombre de dossier devrait être finalisé.Le marché de l'immobilier n'est pas bon en ce début d'année donc il va falloir remettre de l'huile pour déverrouiller l'immobilier et son financement ! Fabienne Laborde, Directrice des Opérations de Le-Partenaire.fr & Eloa.io